Le poivre de Penja
Curiosité habituelle , j'ai voulu en savoir plus sur le poivre de Penja que m'a offert Frieda de Yaoundé au Cameroun .
Il est originaire de la région littorale à 70 km de Douala .
Non seulement il est très copain avec les tagines de Monsieur Sakura mais en plus , d'être bon , il est beau.
Le plant de poivre pousse autour d'un arbre support. La cueillette, le sèchage se font manuellement, deux fois par an .
Son terroir enrichi de terres volcaniques et un climat équatorial, en font un lieu privilégié pour la culture du poivrier. Celui-ci puise dans ce sol très riche et équilibré, une saveur exceptionnelle . Je confirme .
Raffiné, puissant, une saveur chaude . Rien de tel pour magnifier les plats . A petites doses , n'est ce pas !
La production de la plantation de poivre de Penja est de 25 tonnes par an, ce qui est marginal au niveau mondial. Le Brésil, premier producteur de poivre au monde exporte, lui, 16.000 tonnes par an.
Ce poivre est récolté manuellement, grappe par grappe, avant que le grain ne soit formé, c’est-à-dire avant maturité.
Ensuite, il est mis dans des sacs de toile de jute, puis dans des bacs où il est trempé pendant 10 jours dans de l’eau de source naturelle enrichie par les terrains volcaniques dont elle est issue, . Cette eau est changée 5 fois, tous les 2 jours. Grâce à cette eau abondante, le poivre de Penja est naturellement blanc. Aucun produit n’est ajouté à l’eau. Mouillé, le grain est brun, c’est son exposition au soleil qui le blanchit.
Après le rouissage, le poivre est libéré des sacs. Les grains sont étalés côte à côte et sèchent naturellement une semaine au soleil du Cameroun sur un vaste terrain plat appelé aire de séchage. Lorsqu’il est sec, les femmes, aidées de tamis, le calibrent. Les gros grains blancs restés dans le tamis constituent le poivre blanc de Penja.
Le poivre de penja et sa labellisation : Article de presse . Un autre article : ICI
Cerise violette