Pâtisserie "rouennaise"
Le nom de la pâtisserie Salambo est une référence au roman antique de Flaubert, l'auteur de Rouen (Seine-Maritime) dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance.
Salammbô, met en scène la révolte des mercenaires contre Carthage, au IIIe siècle avant notre ère. Il retrace l’attraction fatale entre Salammbô, servante de la déesse Tanit, et Mathô, chef des mercenaires révoltés. Le roman sorti en 1862, fut un énorme succès, à l’époque.
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Une lettre de l’ami de Flaubert, Maxime Du Camp, du 30 mars 1863 trace l'origine du gâteau : "La mère Husson qui me parle souvent de toi, va bien : elle t’envoie ses meilleures tendresses et va souvent, en souvenir de toi, manger chez Boissier un nouveau petit-four à la crème qu’on appelle des Salammbô." dit Yvan Leclerc, professeur émérite de Lettres modernes à l’université de Rouen Normandie, spécialiste de Flaubert, et président du Comité scientifique et culturel Flaubert 21.
La pâtisserie Boissier fondée à Paris en 1827, pendant les étrennes, baptisait un bonbon, du nom d’un succès de l’année. En 1863, nait le "Salammbô", un nouveau petit-four à la crème baptisé du nom de l’héroïne, de forme oblongue, garni de crème pâtissière, puis glacé au sucre. À l’origine, des pistaches hachées, disposées aux deux bouts du Salammbô, et un glaçage au caramel. L’orthographe est simplifiée en Salambo.
Cette pâtisserie est faite de pâte à choux , on l'appelle aussi un gland.
J'aime tout ce qui est à base de cette pâte, chou, religieuse, pet de nonne, profiterole, éclair, divorcé, chouquette, polka, croquembouche, pièce montée, Paris-Brest, Saint-Honoré, gougère, pommes dauphine.
Violette