Freneuse, le village aux frênes.
C'était la ville natale de nos vieux voisins.
Nous nous y sommes baladés et avons même pris un petit-déjeuner pique-nique.
Nous étions surveillés par un habitant, insistant et nous n'avons compris que plus tard, en voyant un camp de forains dans un champ. Le vieil homme avait sans doute peur puisque nous passions beaucoup de temps en bordure de route. Je lui ai parlé de loin mais tronchu, ça n'a servi à rien, il m'a ignorée.
A Freneuse, en Seine-Maritime, le long de la Seine, il y a deux zones : les hauteurs avec une vue superbe sur les méandres et en bas, les pâturages inondables.
En haut, l'église Notre-Dame, du XVIe en croix latine, modifiée au XVIIIe.
J'ai aimé le fleurissement du porche.
Cette église paroissiale est typique de l'architecture religieuse normande du XVIe. La tour-clocher de section carrée est adossée au bras nord du transept. Elle n'a jamais été achevée, le bateau qui transportait les pierres de Vernon a fait naufrage.
Les fenêtres du choeur et de la nef ont été refaites sous Henri IV.
La nef a été recouverte d'un vaisseau de bois en 1735.
Le colombier de forme circulaire est composé de moellons calcaires. Il s’agit d’un ancien fief transformé en ferme. Il ne reste que les vestiges du logis seigneural ainsi que le pigeonnier. Par sa taille, on déduit l’importance du fief et le nombre de boulins. Circa XVIIIe.
Violette