Maurice
Toutes des championnes !
L'auteur s'appelle Maurice Leblanc . C'est un écrivain français né le 11/12/1864 à Rouen et mort le 6/11/1941 à Perpignan. Auteur de nombreux romans policiers et d’aventures, il est le créateur du célèbre personnage d’Arsène Lupin (16 romans ), le gentleman-cambrioleur.
On peut visiter la maison de Maurice Leblanc, à Etretat (76). L’aiguille d’Étretat forme d’ailleurs l’un des décors du roman L'Aiguille creuse.
L'Aiguille creuse paraît sous forme de feuilleton dans le journal "JE SAIS TOUT " de novembre 1908 à mai 1909.
Le volume sort dès le mois de juin 1909 .
[...]Tout commence par un vol presque cinématographique dans le château d’Ambrumésy. Suzanne de Gesvres et Raymonde de Saint-Véran sont réveillées au milieu de la nuit par un bruit, descendent, et découvrent le comte de Gesvres et son secrétaire, étendus, apparemment morts, tandis qu’au loin dans le parc une silhouette s’éloigne tranquillement. Raymonde attrape un fusil et tire : l’homme est touché. Là où cela devient étrange, c’est que l’on ne retrouve nulle trace de l’homme blessé par Raymonde, que le Comte de Gesvres n’est pas mort, et que surtout l’on n’a rien volé. Le juge d’instruction n’y comprend rien. Nous non plus. C’est alors qu’arrive Isidore Beautrelet, prétendu journaliste, en fait jeune élève à Janson-de-sailly. Il va deviner les dessous de l’affaire, détail par détail, suscitant la méfiance puis l’admiration du juge d’instruction et de Ganimard, mais surtout rapidement les foudres de Lupin, puisque c’est bien lui qui est derrière tout cela. On apprendra donc successivement que des œuvres d’art ont bien été dérobées dans le château mais qu’elles ont été remplacées par des faux. Puis que Lupin avait bien été touché par la balle de Raymonde, et qu’il était resté des jours mourant sous le château, pendant que ses complices enlevaient un médecin parisien au vu et su de tout le monde afin de le soigner, que Raymonde s’est occupé de lui lors de sa convalescence, qu’ils sont tombés amoureux. Pendant ce temps, Beautrelet avance, découvre un morceau de papier oublié et couvert de chiffres, qu’il va décrypter au fil de l’histoire, au terme de mille péripéties. En dépit des efforts de Lupin pour l’arrêter dans sa course (il enlèvera son père, enlèvera Ganimard, Herlock Sholmès…), Beautrelet finira par percer le secret des rois de France, connu depuis Jules César, et redécouvert par Lupin.[...]
[...]« L’aiguille creuse » est par bien des aspects un roman policier truffé d’éléments historiques. L’action se passe comme toujours dans le cœur de la Normandie chère à Leblanc. Evidemment il y a le titre lui-même, « L’aiguille creuse », secret détenu par les rois de France depuis Jules César (qui n’était pas vraiment un roi de France, nous sommes d’accord). Et puis on y retrouve le livre d’heures de Marie-Antoinette, les sombres desseins de Louis XIV, une évocation presque « Dumas-ienne » du Masque de fer : ici, ce dernier n’est que l’auteur d’un petit livre intitulé « Le mystère de l’aiguille creuse ». Arrêté par le capitaine des gardes, il est conduit dans la forteresse de l’île Sainte Marguerite. Leblanc évoque aussi un complot de Cadoudal pour enlever Napoléon…C’est la narration d’un secret bien gardé, repassé de roi en roi, et qui survit aux remous de l’histoire, et parvient jusqu’au Gouvernement de la Troisième République, en dépit de la Révolution. [...]in http://www.editionsdelondres.com/L-aiguille-creuse
Cerise violette