Cinquante ans après ..
Le dernier salon du livre se situait à trois pas de l'endroit où je travaillais en 1960 et quelques jusqu'en 67, nous sommes passés voir le château .
Champthierry à Saint-Maurice-lès-Charencey dans l'Orne . Un institut médico technique pour adolescents epileptiques non stabilisés et troubles associés. J'ai appris par un écrivain local que ce sont les derniers jours de l'institut dans ce lieu . Le château coûte trop cher à entretenir. Article de presse
A la nuit tombante .
Je travaillais au service médical , dans le pavillon bas à droite , avec la fenêtre arrondie.
Chaque jour, un médecin venu de l'hôpital Saint Joseph à Paris, consultait et j'assistais à ces rendez-vous avec les jeunes. Neurologue, neuro-psychiatre, psychiatre, pédiatre et généraliste. Je tenais à jour les carnets de crises et traitements .
Les habitants du village étaient soignés par le médecin généraliste et un dentiste qui avait son cabinet sur place.
Pour les examens plus approfondis, les adolescents étaient reçus /ou hospitalisés à Saint-Joseph et je les accompagnais . Je me souviens du vieux chauffeur et de la 2 CV !
Il y avait des salles de soins de bobologie.Les élèves des ateliers se blessaient ainsi qu'au sport pratiqué sur place .
Des chambres étaient utilisées pour des maladies telles que les grippes, les angines etc. Des chambres pour des cures de sommeil étaient aussi nécessaires lors d'épisodes de crises de grand mal et de pathologies psychiatriques.
J'avais un logement de fonction , séjour , chambre cuisine et nous pouvions vivre en autarcie . Repas entre collègues dans une salle à manger près des réfectoires ou des repas préparés que nous emportions chez nous , y compris losque nous avions des invités . Il nous suffisait d'apporter des plats et les cusiniers nous arrangeaient tout cela deux fois par jour.
Chaque semaine nous recevions du café moulu , des packs de lait , des plaquettes de beurre , du sucre pour nos petits-déjeuners chez nous.
Un économat nous fournissait ( mais là on payait ! ) de la lessive , du savon , des produits de toilette, des ustensiles ménagers.
Pour les loisirs , une salle de cinéma avec un film chaque dimanche , uen psicine de stenni et un terrain de foot .
Les serres nous offraient des bouquets.
Le château appartenait au directeur, secondé par sa femme, une scientifique . L'encadrement était triple : médical, pédagogique ( scolarité avec des professeurs de collège et lycée et apprentissages techniques avec des professeurs techniques et des moniteurs d'ateliers ) et éducatifs (éducateurs spécialisés, éducateurs sportifs et moniteurs-éducateurs )
Au centre, en costume clair le directeur de mon époque , Gabriel Maas ( ici en 1975)
Avant la convention collective de 1966 de l'enfance et l'adolescence inadaptées, nous travaillons 70 heures par semaine et un jour de congé en semaine ( pas le dimanche ni les jours fériés ! ) ...Ensuite 40 heures et des congés trimestriels de 8 jours plus les congés annuels d'été.
Je prépare un sujet sur le salon du livre de Verneuil-sur-Avre. Demain si je peux !
Violette