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Points de cerise violette
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Points de cerise violette
26 septembre 2017

Cinquante ans après ..

DSCN9563

Le dernier salon du livre se situait à trois pas de l'endroit où je travaillais en 1960 et quelques jusqu'en 67, nous sommes passés voir le château .

Champthierry à Saint-Maurice-lès-Charencey dans l'Orne . Un institut médico technique pour adolescents epileptiques non stabilisés et troubles associés. J'ai appris par un écrivain local que ce sont les derniers jours de l'institut dans ce lieu . Le château coûte trop cher à entretenir. Article de presse

A la nuit tombante .

DSCN9565

Je travaillais au service médical , dans le pavillon bas à droite , avec la fenêtre arrondie.

s-l300

Chaque jour, un médecin venu de l'hôpital Saint Joseph à Paris, consultait et j'assistais à ces rendez-vous avec les jeunes. Neurologue, neuro-psychiatre,  psychiatre, pédiatre et généraliste.  Je tenais à jour les carnets de crises et traitements .

Les habitants du village étaient soignés par le médecin généraliste et un dentiste qui avait son cabinet sur place.

Pour les examens plus approfondis, les adolescents étaient reçus /ou hospitalisés à Saint-Joseph et je les accompagnais . Je me souviens du vieux chauffeur et de la 2 CV !

Il y avait des salles de soins de bobologie.Les élèves des ateliers se blessaient ainsi qu'au sport pratiqué sur place .

Des chambres étaient utilisées pour des maladies telles que les grippes, les angines etc. Des chambres pour des cures de sommeil étaient aussi nécessaires lors d'épisodes de crises de grand mal et de pathologies psychiatriques.

DSCN9562

J'avais un logement de fonction , séjour , chambre cuisine et nous pouvions vivre en autarcie . Repas entre collègues dans une salle à manger près des réfectoires ou des repas préparés que nous emportions chez nous , y compris losque nous avions des invités . Il nous suffisait d'apporter des plats et les cusiniers nous arrangeaient tout cela deux fois par jour.
Chaque semaine nous recevions du café moulu , des packs de lait , des plaquettes de beurre , du sucre pour nos petits-déjeuners chez nous.

Un économat nous fournissait ( mais là on payait ! ) de la lessive , du savon , des produits de toilette, des ustensiles ménagers.

Pour les loisirs , une salle de cinéma avec un film chaque dimanche , uen psicine  de stenni et un terrain de foot .

Les serres nous offraient des bouquets.  

Le château appartenait au directeur, secondé par sa femme, une scientifique . L'encadrement était triple : médical, pédagogique ( scolarité avec des professeurs de collège et lycée  et apprentissages techniques avec des professeurs techniques et des moniteurs d'ateliers ) et éducatifs (éducateurs spécialisés, éducateurs sportifs et moniteurs-éducateurs )

Au centre, en costume clair le directeur de mon époque , Gabriel Maas ( ici en 1975)

Champthierry-14

Avant la convention collective de 1966 de l'enfance et l'adolescence inadaptées, nous travaillons 70 heures par semaine et un jour de congé en semaine ( pas le dimanche ni les jours fériés ! ) ...Ensuite 40 heures et des congés trimestriels de 8 jours plus les congés annuels d'été.

DSCN9561

Je prépare un sujet sur le salon du livre de Verneuil-sur-Avre. Demain si je peux !

Violette

 

Saint-Maurice-lès-Charencey

 

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Commentaires
A
Merci pour toutes ces réponses.<br /> <br /> Bonne journée
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A
Merci de votre réponse. J'ai cru jusqu'à aujourd'hui être entré à Champthierry en 64/65. Donc c'est plutôt septembre 66 mars 67. Vous ne vous rappelez pas des 2 garçons ayant fugué, dont un qui fut enfermé dans la cave où ces pieds gelèrent et l'autre qui cassait les cailloux toute la journée pour faire un remblais derrière le château.<br /> <br /> Bonne journée.
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N
Je suis arrivé en 1965 a1968 perso les garçons qui cassaient les cailloux étaient d'anciennes cuves à vins,et les punis les cassaient pour faire une salle,j'étais section horticole sport foot et hand ,je me suis très bien plus
A
Bonjour.<br /> <br /> Je n'arrive plus à me souvenir de l'année exacte où j'ai séjourné dans cet institut. Il y a longtemps et je n'y ai passé que 6 ou 7 mois. Par rapport à l'âge où j'y étais je pense que c'est avant 66, plutôt 65. Je me souviens des éducateurs "maison" dont deux qui animaient les cours de judo. Personnellement je n'ai pas de souvenirs négatifs, mais je peux dire que ce ne fut pas le cas pour d'autres. Juste une question pour me repérer dans le temps : pourriez vous me donner une date pour cette affaire de mon camarade enfermé dans la cave avec des engelures aux pieds. Merci.<br /> <br /> Je vous donne des détails. A l'époque il y avait une jeune infirmière menue et aux cheveux plutôt foncés, gentille. Le directeur de la partie école, bâtiment où il avait son logement avait un berger allemand. Comme résident de première année mon dortoir était au dernier étage du château, je crois qu'une couleur lui était dédié "jaune" surement pour "poussin". Notre éducateur qui n'était pas "maison", s'appelait Claude, après notre de fugue, il fut renvoyé, d’après un éducateur qui essayait de me culpabiliser.<br /> <br /> En espérant de ne pas vous ennuyer avec ces vielles histoires.
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N
J'ai entendu cette fugues mais j et me rappelle pas d'un enfant enfermé,je me rappelle d'un camarade qui as pris un tracteur et acteur des personnes sur la routes, mm es 3 ans ont passé très vite et c'est étude mon permis d'entrée à l'école nationale d'horticulture de Versailles <br /> <br /> Bien a vous ont a du se croiser car j'étais dans une chambre tout en haut ,éducateur avait sa chambre au fond un grand sec
A
Bonjour,<br /> <br /> Je tombe par hasard sur votre blog et je lis avec émotion votre récit et les commentaires. J'ai passé 6 mois dans cet institut, l'année 64 à 1 ans près, je n'ai pas une bonne mémoire et 6 mois c'est court. Je suis arrivé dans cet institut par erreur. Je n'ai jamais compris et mes parents étaient incapables de m'expliquer pourquoi un médecin m'avait diagnostiqué épileptique. Les jeunes résidents avaient leur petit pilulier à leur place de réfectoire, j'étais le seul sans traitement. 6 mois plus tard un jeune psychiatre ou neurologue est passé, quand il a vu mon dossier et examiné, il m'a renvoyé chez moi. Ce fut une expérience enrichissante et que je ne regrette pas. Si vous étiez à cette époque vous devez vous souvenir des deux jeunes qui ont fugué, arrêté à Paris et renvoyé à l'institut. Un fut enfermé dans un cachot sans chauffage ni lumière. Ses pieds éclatèrent de gerçures. Ses parents ont porté plainte. L'autre c'était moi, à casser des cailloux derrière le château toute la journée. Je suis parti quand une enquête de gendarmerie, après la plainte des parents de mon camarade, débuta. Juste avant mon départ j'ai pu témoigner des sévices infligés à mon camarade, en dépit de la pression du directeur et des éducateurs.
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P
bonjour je suis arrivé un matin d'octobre 1968 en camion a 5h du matin le chateau dormait encore j'était très impressionné et je suis tout de suite tombé amoureux de cet endroit . la premiere année fut très difficile a cause de cette maladie dont j'avais honte j'étais res bon a l'école de 5 a 10 ans puis la maladie me faisait perdre toutes mes compétences et mon adresse mais heureusement en 1969 j'ai été opéré et tout est devenu plus facile j'aimais le sport et tous ces gens qui s'occupaient de nous avec un tel dévouement mon seul regret c'est d'avoir été obligé de faire de l'horticulture alors k je voulait être électricien j'ai le diplôme en 1971 et je n'ai jamais travaillé dans les fleurs je ne regrette rien j'ai été très heureux au chateau j'ai beaucoup appris dans tous les domaines sur moi et les autres . j'ai appris a aimer la music classic et d'ailleurs un de mes grand plaisir était d'écouter les filles du directeur jouer du piano au salon . j'ai toujours gardé champthierry dans mon cœur comme la fin d'une grande blessure et le debut d'une nouvelle vie .je n'ai réalisé k beaucoup plus tard k j'était guérit je n'ai jamais remercié personne pourtant 50 ans après je me souvient des vacances a Villers sur mer saint Malo Southampton saint Nicolas de Véroce la suisse le Bourget et tant d'autres très belles journées merci mon beau chateau et merci a tous ces gens qui toujours se donnent pour le plus grand bonheur des autres didier
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