Une immense chocolaterie près de chez moi.
Juré, je n'ai pas mangé de chocolat à Pâques. J'en ai eu envie mais abstraitement car mon appétit est aléatoire.
Il n'empêche que d'autres n'ont pas de ces résistances. Tant mieux pour les professionnels de la fabrique Cargill.
Elle transforme 42 000 tonnes de fèves de cacao par an... et emploie 135 salariés qui baignent dans une bonne odeur de chocolat que nous sentons de chez nous. Cela donnera , au final 20 000 tonnes de produits industriels.
Le directeur dit qu'il y a les mêmes richesses aromatiques que dans le vin. L'arôme de constitution qui varie selon l'arbre et son terroir, l'arôme de fermentation puis l'arôme de torréfaction.
Cargill est spécialisé dans les cacaos premium, fins, d'origine unique, bio et durables de Côte d’Ivoire, Ghana, Cameroun, Venezuela, Equateur, Madagascar.
Les fèves de cacao arrivent en cargos porte-conteneurs au Havre. Elles remontent la Seine sur des barges puis elles sont stockées dans les entrepôts de Sénalia près du pont Flaubert.
Ensuite elles sont nettoyées, séchées, cassées, décortiquées , torréfiées et broyées avec des machines industrielles pour devenir de la pâte de cacao.
Ensuite la pâte sera séparée en deux par pressage et deviendra du beurre et de la poudre de cacao. Ces trois éléments sont commercialisés.
Beurre de cacao
Poudre de cacao
Pistoles de chocolat au lait
Troisième étape, la fabrication du chocolat, un mélange de pâte de cacao, de beurre de cacao, de lait et de sucre, mixé et broyé pour devenir du chocolat liquide. Je comprends mieux pourquoi on voit passer des camions citernes !
Le chocolat est aussi vendu en pistoles, de petites pastilles rondes solides.
Les clients ? Des industriels en confiserie, biscuiterie, viennoiserie, glaces, produits laitiers, céréales du petit-déjeuner et poudres cacaotées.
Nous en avons toutes acheté en supermarchés...
Photos ©ML/76ac
Violette