Mode algues
A Landéda (Finistère), Tanguy Mélinand, 23 ans travaille des algues. La texture ressemble à du cuir.
Etudiant, l’an prochain, il intégrera un master Design mode et accessoires à Genève.
Photo ©Julien Saliou
Il utilise des algues laminarias et sacarinas échouées qui seront impropres à la consommation lors de grandes marées, de la fin du printemps au début de l'automne.
Il faut conserver la plasticité de l’algue brune, parfois rouge une fois qu’elle est hors de l’eau. Coupées à 7 cm de la lame, les algues sèchent au vent et au soleil durant cinq jours maximum. Etendues de nouveau, elles sont aplaties avec une presse, puis cousues et assemblées et une recette gardée secrète. Tout est naturel et la matière est souple.
Photo Mael Prevost
Photo ©Radio France - Mathilde Cariou
Photo ©Tanguy Mélinand
Photo © Radio France - Mathilde Cariou
Photo Mael Prevost
Ses vêtements pourraient coûter de 3 000 et 7 000 €. "La production coûte cher. Je couds avec du fil 100% coton, les produits de traitements sont onéreux. Je glace toutes mes créations en organza de soie."
Les vêtements conservent une petite odeur marine ...
L'idée de Tanguy n'est pas le commerce à grande échelle mais d'enrichir la recherche sur les algues pour en faire un matériau viable, exploitable et surtout, biodégradable.
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Violette
Photo Mael Prevost